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Question E 2023-2024 à l'étude des {...} du {...}

Date: 2024-04-30

Préambule

{...}

Notre {...} va vous soumettre notre proposition pour la question E à l’étude des {...}. En préambule, nous souhaitons contextualiser notre travail.

Albert Camus, Nobel de Littérature, écrivait que « La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. ».

La question E posée à l’ensemble des {...} du {...} reflète mal l’urgence de la situation : il ne s’agit plus « de ne pas entrer en conflit » car les guerres humaines comme les guerres économiques font déjà rage autour de cet élément vital à l’humanité. Certains l’appellent désormais « l’or bleue » et font écho au rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2021, sous-titré « La valeur de l’eau » et qui prédit que « l'eau pourrait même devenir (…) un bien plus précieux que le pétrole. ». Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU a souligné que l'eau est un droit humain et qu'elle est à la base de tout effort de développement tendant à façonner un avenir meilleur.

Dans notre propre intérêt, nous ne devons pas laisser cette question aux seuls spécialistes ou politiques : notre survie en dépend : 3 jours sans eau potable et nous mourrons. L’eau sous toutes ses formes est indispensable à tous les écosystèmes de la planète.

Nous, {...}, ouvriers de l’{...} qui sommes passé-es par le second voyage initiatique, connaissons l’importance symbolique de l’épreuve de l’eau. L’eau est source de toute vie et comme dans la plupart des traditions, l’eau primordiale est contemporaine du premier moment de la création : de la fertilité des terres à l’abondance de la nourriture, l’eau incarne toujours ce don de la Nature. A la fois centripète et centrifuge, elle est destructrice, purificatrice, régénératrice, protectrice. Miroir de l’Homme qui pense, c’est elle qui le guide vers la conscience de soi et la raison.

L’eau n’est pas contrainte ni par le temps ni par l’espace : elle ne reconnait aucune frontière et doit s’aborder sous l’angle planétaire. Nous pouvons toutefois agir, ici et maintenant pour nous et les générations futures en apportant une réponse à notre échelle nationale.

Confucius disait que l’eau s’adapte au récipient qui la contient, un Homme sage s’adapte aux circonstances.

C’est dans cet état d’esprit que notre commission a partagé et espère progresser.

{...} !


Texte proposé à la réponse :

Question

"Pour ne pas entrer dans un conflit de l'eau entre les peuples et les groupes sociaux, n'est-il pas temps que l'eau soit reconnue comme bien commun ?"

Réponse

Notre réponse à cette question tient en une phrase :

Constitutionnalisation du caractère de bien commun de l'eau.

Nous préciserons le comment, le pourquoi et ce qui justifie que ce soit la FM qui porte cette demande.

Rappelons qu'un bien commun, patrimoine matériel ou immatériel de la communauté humaine, se caractérise par :

-1- une accessibilité "universelle" (disponible pour tous, sans exclusion, sans discrimination),

-2- une accessibilité "non-exclusive" (l'accès n'est pas restreint et l'utilisation est possible simultanément) et,

-3- une accessibilité "sans rivalité" (l'utilisation par un individu ou groupe n'entrave pas l'utilisation par un autre individu ou groupe).

Comment :

Par une proposition de révision constitutionnelle. Comme il ne s'agit pas d'un principe fondamental comme énoncé dans le préambule de la Constitution de 1958 ; elle peut être initiée par le Président de la République sur proposition du Premier ministre, par le Parlement (l'Assemblée nationale ou le Sénat) ou par une initiative populaire (une pétition soutenue par au moins un cinquième des membres du Parlement ou un référendum).

Nous, {...} pouvons interpeller les députés, les sénateurs et le Président de la République ; ainsi que sensibiliser le public sur la situation hydrique actuelle et le besoin de sanctuariser cette ressource précieuse et indispensable à la vie.

Pourquoi :

La constitutionnalisation du caractère de bien commun de l'eau aurait plusieurs avantages pour répondre aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux : -1- En établissant l'existence de principes fondamentaux de partage équitable et de gestion responsable, car une base constitutionnelle facilite la résolution de litiges liés à l'eau.

-2- En conférant à l'eau une protection juridique renforcée et plus solide. Cela signifie que les droits liés à l'eau sont protégés au plus haut niveau légal, ce qui renforce la garantie d'un accès équitable et durable.

-3- En promouvant une justice sociale en garantissant un accès équitable à une ressource essentielle, indépendamment des différences économiques, géographiques ou sociales.

-4- En envoyant un signal fort sur l'engagement de la France envers une gestion durable de l'eau,  encourageant la mise en place de politiques et de pratiques visant à préserver la qualité et la disponibilité de l'eau pour les générations présentes et futures.

-5- En contribuant à la préservation de l'environnement en intégrant des principes de durabilité dans la gestion de l'eau, la protection des écosystèmes aquatiques et la promotion de pratiques respectueuses de l'environnement.

Ce qui nous légitime à porter cette demande :

Nous sommes des humains composés essentiellement d'eau, nés de l'eau. Toutes les {...} et les {...} qui décorent les {...}, quelles que soient les {...} ont accès à la connaissance, à la materia prima, parce qu'ils et elles ont subi l'épreuve purificatrice de l'eau.

Que mieux que quiconque, les {...} et les {...}, savent l'importance de la symbologie de l'eau.